CoeurDange
"Vivre la lumière dans la matière.."

Les 7 blessures de l'âme.

Il faut savoir que nous avons tous en nous, plus ou moins développé, 7 grandes blessures, qui nous empêche d'être " nous-même ".

On l'appelle " LA BLESSURE FONDAMENTALE " car, elle s'inscrit dans le cerveau, dans le corps physique, le long de la colonne vertébrale, dans notre vie de tous les jours. Ainsi, dès qu'il y a la moindre petite ombre d'agression, ou vécue comme telle, on va sans même avoir eu le temps de réagir, bâtir autour de nous une forteresse, une armure qui par reflexe, s'est installée en nous et autour de nous. Ainsi, l'on peut porter une chaine de blessures coller les une aux autres, et coller au coeur du corps, portée par l'enfant, l'enfant intérieur.

Cette blessure fondamentale est portée par le système familiale et peut être transmise pendant la fécondation (inconsciemment, bien sûr), et projetée sur l'enfant. Ainsi, l'on recrée nos blessures inconsciemment sur nos propres enfants c'est la Transgénérationnelle. On recherchera aussi dans notre vie, des gens qui portent les mêmes blessures que nous.

Ainsi, la blessure fondamentale, c'est la douleur qui détruit, c'est la douleur qui est en nous, qui est en survie, et en souffrance. On développera donc les mêmes réactions que nos parents, cela peut être la banalité, le déni (qui est occulté), la surprotection dans une cage dorée...On appelle cela, la cuirasse familiale.

C'est en les cherchant et en les comprenant, que nous pouvons les guérir.

 

LE REJET : Cela se passe dans le ventre de la mère.

Si, pour une ou plusieures raisons, le foetus se sent "rejeter" consciemment ou inconsciemment, cela peut générer en lui une souffrance telle qu'à l'âge où l'on se construit relationnellement, il s'attirera des personnes qui le rejetterons volontairement ou involontairement. L'effet de " rejet " peut aussi se traduire, même si l'enfant a été désiré par ses deux parents mais que la future grand-mére ou autre membre de la famille trouve que cela est trop tôt pour le couple, ..etc. Ce rejet peut même se traduire par un mouvement corporel du doigt ou par le regard, du style : "Allez, sort ! ". Généralement, celui qui se sent rejeter sera plutôt grand et maigre, peut être anorexique , il peut avoir une voix fluette et être timide, il peut ne pas avoir d'ami(e)s, il peut aimer être seul...Il peut grandir avec le sentiment qu'il n'a pas le droit d'exister, cela fait un adulte qui cherche constamment sa place.

C'est en s'ouvrant à l'amour, à "l'amour de la vie" avec l'assurance que nous sommes aimés et reconnus du divin en tant qu'être de lumière que nous pouvons guérir cette blessure.

L'ABANDON : Cela se passe entre 0 et 1 an.

Si, le jeune enfant se sent abandonné, même s'il n'a jamais été abandonné de quiconque, mais qu'à un moment donné, il a pleuré dans son berceau et que personne n'est venu le prendre parce que la mère l'a laissé pleurer un petit moment, l'enfant peut à l'age où l'on se construit relationnellement, s'entourer de façon à n'être jamais tout seul. Il peut avoir un appétit féroce, être boulimique, il peut être costaud, et peut avoir besoin de posséder les choses ou personnes à soi..., Il peut avoir besoin de remplir un manque, un vide celle de la présence de son parent absent qu'il va remplir par l'extérieur,sans jamais y arriver ou par la nourriture, l'alcool, etc...

C'est en comprenant que l'on est jamais seul, mais que l'on est toujours entouré d'Être, d'Anges, de Guide..., qui s'occupent de nous sans arrêt, et toujours dans l'amour que nous pouvons guérir cette blessure.

HUMILIATION : Cela se passe entre 1 et 2 ans.

Si, le jeune enfant sent que l'on ne lui laisse pas le temps dévoluer à son propre rythme, et que derrière on est toujours en train de lui faire comprendre qu'à son âge on devrait faire " ses besoins dans le pot ", l'enfant peut à l'âge où l'on se construit relationnellement, s'auto-dévaloriser, se sentir nul et incapable, se sentir humilier. Il peut se tacher souvent, ou recevoir des reflexions qui blessent, il peut avoir honte de lui ou des autres...L'humiliation est une forme de maltraitance, car on écrase l'enfant verbalement, on le réduit à zéro. Adulte, cela va se traduire par un complexe soit de supériorité qui cache souvent un complexe d'infériorité. La personne se sent inférieur " je suis nul " et ceux qui se sentent supérieur, jugent les autres " de nul ".

C'est en comprenant qu'on est tous semblables et que l'on est tous aussi important les uns que les autres, qu'il n'y a pas quelqu'un de plus ou de moins bien qu'un autre, en reconnaissant notre divinité et en se donnant de l'amour à nous-même mais aussi aux autres que l'on guérit cette blessure.

TRAHISON : Cela se passe entre 2 et 3 ans.

Si, l'enfant croit qu'un jour il se mariera avec son pére ou sa mére, et que personne ne lui explique le pourquoi du comment, qu'on le laisse baigner dans ce "Complexe d'Oedipe ", l'enfant peut à l'âge où l'on se construit relationnellement ne pas avoir confiance en lui ni aux autres et se sentir trahi. Il peut aimer diriger, contrôler, faire à la place des autres et accuser toujours les autres de ce qui lui arrive sans comprendre ses propres responsabilités...Cela peut être un message contradictoire que l'on tient devant l'enfant qui du coup ne comprend plus et se sent donc trahi. Adulte, cela fait une personne qui aura des difficultés à aimer car dès qu'il y aura " expression d'amour ", le cerveau lancera une alerte disant " attention trahison " et repoussera la dite expression.

C'est en comprenant que l'on peut déléguer, que l'on peut trouver sa juste place, et accepter que chacun à droit à l'erreur que l'on peut guérir cette blessure.

L'INJUSTICE : Cela se passe entre 3 et 4 ans.

Si, l'enfant est par exemple puni à la place d'un autre ou s'aperçoit qu'un frére, ou une soeur est mieux traité que lui..., l'enfant peut à l'âge où l'on se construit relationnellement être critique, juge, intolérant. Il peut trouver la vie injuste, n'aime pas l'hypocrisie, les mensonges, veut toujours rétablir la vérité, il peut être un forcené du travail se donnant corps et âmes, il peut en faire toujours trop, peut penser que les autres ne travaillent jamais assez, il en fait beaucoup pour être aimé, il sera grand et maigre car la blessure de l'injustice peut aller avec la blessure du rejet... On peut le trouver dans des familles de séparés, divorcés, ou le nouveaux parents va préférer ou donner de l'attention aux nouveaux enfants. L'enfant souffre de douleur car il n'est plus l'enfant soleil. Adulte, il est un sauveteur.

C'est en comprenant que tout le monde fait ce qu'il peut, en devenant tolérant, en comprenant qu'il n'y a pas de hasard, et qu'il n'y a rien à faire pour être aimé que l'on guérit cette blessure.

LA NON-RECONNAISSANCE : L'enfant a besoin d'exprimer ses talents, ce qu'il est et ce qu'il aime... S'il n'est pas reconnu, l'enfant ne va plus s'écouter, mais au contraire va dévier ses goûts, ses envies et va s'adapter à ce que le parent veut qu'il soit. Généralement, cela est sur-adapté. Les passions sont occultées et l'enfant devient ce qu'on veut qu'il soit, ce qu'on veut de lui. L'enfant n'en fait jamais assez.

LA MALTRAITANCE : D'ordre généralement physique, mais aussi psychique. La maltraitance, c'est manquer d'identité envers l'enfant. Adulte, il ne supportera pas la violence de tout ordre et recherchera un climat de paix et d'harmonie, il s'isolera. A l'opposé, l'on peut avoir un adulte qui fera du mal aux autres consciemment, ce sont des gestes reflexes qu'il reproduit.

On trouve aussi ces 7 blessures combinées, donnant d'autres blessures comme la jalousie maladive, la colère...

C'est en travaillant sur nous, en enlevant petit à petit ces pelures d'oignons, en creusant sur ce que l'on ressent, pour chercher toujours plus loin, toujours plus intensément et profondément que d'une blessure présente, envahissante et journalière, on découvre une des 7 blessures. Il ne nous reste plus qu'à les comprendre et les guérir avec tout l'amour possible, celui que l'on a au fond de notre coeur et de notre âme.

 

La personne que l'on a en face correspond toujours à ce que l'on a besoin de guérir.

 

Merci,